Prévenir les risques de blessure : ce que ne doit pas faire une auxiliaire de vie

Découvrez ce que ne doit pas faire une auxiliaire de vie et les points de vigilance à vérifier pour limiter les accidents au quotidien.

Un homme en fauteuil roulant cuisine avec l'aide de son auxiliaire de vie
un homme en fauteuil roulant cuisine avec son aide à domicile

Pourquoi les auxiliaires de vie sont particulièrement exposés aux risques de blessure ?

Les auxiliaires de vie réalisent quotidiennement des tâches variées au domicile des personnes qu’elles accompagnent. Ces missions, bien que essentielles, les exposent à des risques spécifiques liés à :

  • L’environnement de travail : chaque domicile est différent, avec des aménagements qui peuvent compliquer certains gestes ou augmenter le risque d’accidents.
  • Les risques domestiques : utilisation d’équipements ménagers, manipulation d’objets lourds, ou encore déplacements fréquents dans des espaces restreints.

 

L’importance de la prévention et de la formation

Pour exercer leur métier en toute sécurité, les auxiliaires de vie doivent :

  • Être sensibilisées aux risques spécifiques de leur métier.
  • Connaître les gestes à éviter pour préserver leur santé physique et mentale.

La formation joue un rôle clé :

  • Diffusion de bonnes pratiques : apprendre les postures adaptées pour éviter les troubles musculosquelettiques (TMS) ou les blessures liées au port de charges lourdes.
  • Méthodes efficaces : techniques pour travailler de manière ergonomique et minimiser les risques.
  • Sensibilisation à la sécurité mentale : prévention du stress et des risques psychosociaux, fréquents dans les métiers de l’accompagnement.

Grâce à ces connaissances, les auxiliaires de vie peuvent accomplir leurs missions tout en préservant leur bien-être, pour une prise en charge de qualité des personnes qu’elles accompagnent.

Pourquoi les auxiliaires de vie sont particulièrement exposés aux risques de blessure ?

Les principaux risques liés au métier d'auxiliaire de vie

Le métier d’auxiliaire de vie, bien que gratifiant, expose à plusieurs risques professionnels découlant des tâches quotidiennes effectuées au domicile des bénéficiaires :

 

1. Troubles musculosquelettiques (TMS)

  • Lumbagos, tendinites et autres douleurs articulaires.
  • Risques liés au port de charges lourdes, comme aider une personne à se lever ou déplacer des meubles.
  • Répétition de gestes contraignants ou inconfortables.
  • Postures prolongées ou inadaptées, entraînant des tensions.
  • Risques accrus de chutes ou de chocs dans des espaces domestiques.

 

2. Charge émotionnelle

  • Implication émotionnelle dans la relation avec la personne aidée et ses proches.
  • Exposition à des situations difficiles (précarité, maladie, fin de vie).
  • Manque de temps pour accomplir les tâches, générant du stress.
  • Solitude dans l’exercice quotidien du métier.

 

3. Risques liés aux déplacements

  • Temps de trajet élevé entre les domiciles.
  • Exposition à des conditions météorologiques difficiles.
  • Risques d’accidents lors des déplacements fréquents.

 

4. Risques sanitaires

  • Contact avec des produits ménagers ou chimiques potentiellement nocifs.
  • Exposition aux maladies ou aux états de santé des personnes accompagnées.

 

Des formations spécialisées et une sensibilisation aux bonnes pratiques permettent de réduire ces dangers, assurant ainsi la sécurité et le bien-être des auxiliaires de vie dans l’exercice de leurs missions.

Vieille femme allongée dans son lit par son aide à domicile

Les principaux risques liés au métier d'auxiliaire de vie

Connaître les bons gestes et postures pour limiter les blessures

Le port de charges lourdes est à l’origine de 56 % des accidents du travail chez les aides à domicile. Ce risque est particulièrement présent dans le métier d’auxiliaire de vie, entraînant fréquemment des problèmes de dos et des tensions qui peuvent évoluer en lombalgies chroniques, nécessitant une consultation médicale ou un suivi spécialisé.

 

Prévention et bonnes pratiques

  • Adopter des gestes et postures adaptés : savoir comment soulever ou déplacer une personne ou un objet pour éviter de solliciter excessivement le dos.
  • Comprendre l'origine des douleurs : identifier les sources de tensions pour adapter ses mouvements ou son environnement de travail.
  • Utiliser un équipement adapté : employer des aides techniques (rehausseurs, chaises adaptées, ceintures de transfert, etc.) pour diminuer les efforts physiques.
  • Porter des chaussures adéquates : opter pour des modèles stables et confortables, réduisant le risque de glissades ou de postures inappropriées.

 

Facteurs aggravants à surveiller

  • Le surpoids : il peut augmenter la pression exercée sur le dos, exacerbant les douleurs.
  • Les tensions psychologiques : le stress et l’anxiété provoquent des contractions musculaires involontaires qui favorisent l’apparition de douleurs dorsales.

Connaître les bons gestes et postures pour limiter les blessures

Comment adapter les tâches pour se protéger ?

  • Nettoyage du sol : utiliser un balai essoreur pour éviter l’essorage manuel et porter des chaussures fermées avec des semelles antidérapantes pour prévenir les glissades.
  • Lavage des vitres : utiliser un escabeau ou marchepied pour réduire les douleurs aux épaules et travailler en sécurité.
  • Dépoussiérage : opter pour un plumeau à manche télescopique pour éviter les chutes et préserver les épaules.
  • Repassage : ajuster la hauteur de la table à repasser au-dessus du bassin ou s’asseoir pour ménager les cervicales et les lombaires.
  • Balayage et aspiration : fléchir les jambes, garder le dos droit et tenir le manche à deux mains, espacées de 15 cm. Pour nettoyer sous les meubles, s’abaisser en pliant les genoux.
  • Vaisselle : maintenir le dos droit en appuyant le ventre contre le rebord de l’évier. Pour le lave-vaisselle, s’accroupir en posant un genou au sol (position du chevalier).
  • Déplacement des meubles : équiper les meubles de patins ou de roulettes et diviser les objets lourds en plusieurs charges légères.

 

En appliquant ces gestes et méthodes, les auxiliaires de vie peuvent limiter les risques de blessures lors des tâches ménagères, protéger leur santé et garantir un service de qualité aux bénéficiaires.

Comment adapter les tâches pour se protéger ?

Protéger la santé physique des auxiliaires de vie

La santé physique des auxiliaires de vie repose sur une organisation adaptée et une sensibilisation aux risques présents dans leur environnement professionnel.

 

Organisation et repérage des risques

  • L’auxiliaire de vie identifie les risques liés au domicile du bénéficiaire et évalue :
    • le temps nécessaire pour chaque tâche,
    • la disponibilité et l’adéquation des équipements,
    • les contraintes de déplacement.
  • Une grille de repérage des risques l’aide à détecter les situations à risques pour lesquelles elle peut demander de l’aide.

 

Collaboration avec le bénéficiaire et ses proches

  • L’auxiliaire de vie sensibilise les bénéficiaires et leurs familles à l’importance de :
    • réparer ou aménager le logement,
    • désencombrer les pièces et fournir du matériel adapté.
  • Toute particularité risquée (marches, sols glissants…) doit être signalée.

 

Refus de tâches dangereuses

En cas de danger, l’auxiliaire de vie doit s’abstenir de réaliser une tâche et en informer les bénéficiaires ou l’agence.

Ces actions favorisent un environnement de travail sûr et protègent la santé des auxiliaires de vie tout en assurant un service efficace.

Protéger la santé physique des auxiliaires de vie

Amelis lutte contre les accidents du travail avec Nosko

Vidéo

Amelis offre à ses auxiliaires de vie un accès à Nosko, une plateforme de formation digitale dédiée à leur accompagnement professionnel.

 

Un outil pour la sécurité et la professionnalisation

Formation continue : Nosko accompagne les auxiliaires de vie dès leur prise de poste et tout au long de leur carrière.

Prévention des risques : la plateforme fournit des rappels sur les bons gestes et bonnes postures pour limiter les risques d’accidents du travail.

Professionnalisation : cet outil contribue à rehausser les standards du secteur de l’aide à domicile.

 

En plus de renforcer leurs compétences, Nosko permet aux auxiliaires de vie Amelis de bénéficier de primes tout au long de l’année, valorisant ainsi leur engagement et leur assiduité. Cet engagement d’Amelis illustre notre volonté de conjuguer sécurité, excellence professionnelle et motivation des équipes.

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Une dame âgée tient une fleur dans sa main et son aide à domicile lui tient la main
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